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Page:C6 - Émeutes de Québec de 1918 - Témoignage d’Henri-Edgar Lavigueur, maire de la Cité de Québec BAnQ Québec E17S10D1661-918.djvu/8

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afin que nous puissions causer de la chose. Le chef est arrêté chez-nous il est arrivé vers sept heures et demi huit heures moins quart. Nous étions après causer de l’organisation de la soirée lorsqu’il a été appelé par téléphone. Là il m’a fait part qu’un constable de St.-Roch l’avisait que des rassemblements commençaient à St.-Roch, que les gens se préparaient à monter à la Haute-Ville.


Q. (Par le Major Barclay) Quelle heure était-il ?


R. Il pouvait être à peu près huit heures moins quart, huit heures peut-être. J’ai immédiatement fait venir l’auto et j’ai téléphoné au général Landry. C’est le chef de police qui l’a appelé pour moi. Là je suis allé au téléphone et j’ai parlé au général Landry. Je lui ai fait part de la chose. Le général Landry m’a demandé de le rencontrer à son bureau. Je me suis rendu immédiatement à son bureau. Nous sommes partis pour aller rencontrer le général Landry. En passant à l’Auditorium j’ai constaté que la foule commençait à monter un peu et rendu près de la Côte du Palais, j’ai rencontré trois ou quatre manifestants qui se dirigeaient vers le Chronicle et l’Événement. J’avais quelqu’un avec moi ― mon beau-frère ― le chef de police était avec moi et mon beau-frère était avec moi, M. Edmond Valin. Je lui dis que je me rendais chez le général Landry, d’arrêter au Chronicle et de prévenir le Chronicle au cas où il y aurait quelque chose. Je me suis rendu au Bureau