Page:Cabanis - Rapports du physique et du moral de l’homme, 1805, tome 1.djvu/14

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priétés ? Dans tous les tems, on a voulu convenir, à ce sujet, de quelques points incontestables, ou regardés comme tels. Chaque philosophe a fait sa théorie de l’homme ; ceux même qui, pour expliquer les diverses fonctions, ont cru devoir supposer en lui, deux ressorts de nature différente, ont également reconnu qu’il est impossible de soustraire les opérations intellectuelles et morales, à l’empire du physique : et dans l’étroite relation qu’ils admettent entre ces deux forces motrices, le genre et le caractère des mouvemens restent toujours subordonnés aux lois de l’organisation.

Mais si la connoissance de la structure et des propriétés du corps humain doit diriger l’étude des divers phénomènes de la vie ; d’autre part, ces phénomènes, embrassés dans leur ensemble, et considérés sous tous les points de vue, jettent un grand jour sur ces mêmes propriétés qu’ils nous montrent