Page:Cabanis - Rapports du physique et du moral de l’homme, 1805, tome 1.djvu/207

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ils cesseroient d’être généraux, soit en se subordonnant à lui, soit en s’y confondant d’une manière absolue. Encore moins peut-on y chercher les rapports d’un effet à sa cause ; puisque ces rapports ne peuvent s’établir qu’entre des phénomènes également connus, qui sont offerts par la nature dans un ordre constant de succession, et puisque le dernier, ou le fait général, perdroit évidemment son caractère, du moment qu’il seroit possible de le subordonner à un autre qui, dès ce même moment, en effet, viendroit le remplacer.

En un mot, les faits généraux sont, parce qu’ils sont : et l’on ne doit pas plus aujourd’hui vouloir expliquer la sensibilité dans la physique animale et dans la philosophie rationnelle, que l’attraction dans la physique des masses.

Au reste, l’on sent que ces diverses questions tiennent directement à celles des causes premières, qui ne peuvent être connues, par cela même qu’elles sont premières, et pour beaucoup d’autres raisons que ce n’est pas ici le lieu de développer.

L’inscription de l’un des temples anciens, où la sagesse paroît s’être réfugiée, avant