Page:Cabanis - Rapports du physique et du moral de l’homme, 1805, tome 1.djvu/284

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Mais il faut toujours, pour cela, qu’elle soit suivie d’une réaction proportionnelle ; il faut que la nature se relève avec énergie sous le coup. C’est ainsi que le malheur moral augmente la force de l’âme, quand il ne va pas jusqu’à l’abattre. Il ne se borne point à faire voir sous des points de vue plus vrais, les hommes et les choses ; il élève encore et trempe le courage, dans lequel nous pouvons trouver presque toujours, quand nous savons y recourir, un asyle sûr contre les maux de la destinée humaine.