Page:Cabanis - Rapports du physique et du moral de l’homme, 1805, tome 1.djvu/392

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qui a régné entre eux jusqu’à ce moment, ne se prolonge pas davantage. Nous avons dit que les formes extérieures propres à l’un, ou à l’autre, prenoient alors un caractère plus prononcé ; que ce n’étoit pas seulement dans les organes qui la caractérisent spécialement, que cette distinction se trouvoit tracée ; mais que l’empreinte en devenoit sensible dans la structure de presque toutes les parties, et sur-tout dans la manière dont s’exécutent leurs fonctions.

Parmi ces circonstances, il en est deux qui paroissent, en quelque sorte, communes aux deux sexes, et qui méritent une attention particulière, parce qu’elles peuvent jeter encore quelque jour sur les procédés de la nature. On va voir qu’elles se rapportent directement aux considérations exposées ci-dessus.

Nous n’avons pas négligé d’établir les rapports sympathiques qui existent entre toutes les branches du système glandulaire ; et nous savons que les parties des organes de la génération, qu’on peut regarder comme le foyer principal de leur sensibilité particulière, ou qui paroissent imprimer aux autres la vie et le mouvement, sont, à propre-