Page:Cabanis - Rapports du physique et du moral de l’homme, 1805, tome 1.djvu/398

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fondée sur des principes théoriques incomplets, ou même erronnés.

Nous avons déjà fait remarquer les rapports établis par la nature, entre la poitrine et les organes de la génération ; rapports qui rendent raison de plusieurs phénomènes singuliers de physiologie et de pathologie, et qui paroissent tenir évidemment à ce que la sanguification, sur laquelle ces derniers organes exercent l’influence dont nous venons d’essayer de rendre compte, se fait particulièrement dans les poumons. Mais, pour mieux faire sentir l’uniformité des procédés de la nature, même au milieu des différences qu’elle semble avoir voulu marquer le plus fortement, il est nécessaire d’observer que la chlorose ne se montre pas seulement chez les jeunes filles : je l’ai rencontrée plusieurs fois, chez les jeunes garçons, avec presque tous ses symptômes ; et je l’ai vu guérir par les mêmes moyens qu’on emploie dans l’intention de rétablir le flux menstruel. On remarque aussi chez les adolescens, certaines affections nerveuses analogues à celles que produit si fréquemment, dans les sujets de l’autre sexe, le travail préparatoire de la nubilité. C’est encore par les mêmes remèdes