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SEPTIÈME MÉMOIRE.



De l’influence des maladies sur la formation des idées et des affections morales.




INTRODUCTION.
§. i.

La question que je me propose d’examiner dans ce Mémoire, citoyens, intéresse également l’art de guérir et la philosophie rationnelle : elle tient aux points les plus délicats de la science de l’homme, et jette un jour nécessaire sur des phénomènes très-importants. C’est peut-être, dans le plan de travail que je me suis tracé, celle qu’il est le plus essentiel de bien résoudre. En effet, toutes les autres s’y rapportent ; elles en dépendent même d’une manière immédiate ; elles ne sont, en quelque sorte, que cette même question considérée sous différents points de vue, et dans ses développements principaux. Mais plus le sujet est intéressant et vaste, moins je puis espérer de ne pas res-