Page:Cabanis - Rapports du physique et du moral de l’homme, 1805, tome 1.djvu/557

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sont agitées de mouvemens extraordinaires, mais dont les effets se fixent sur une partie circonscrite, ou sur un organe particulier.

On peut ajouter à cette seconde subdivision, les maladies qui passent pour affecter également les solides et les fluides, comme le scorbut, les écrouelles, le rachitis, &c. ; enfin, les maladies consomptives, avec ou sans fièvre lente, soit qu’elles paroissent tenir au dépérissement général de toutes les fonctions, soit qu’elles doivent être rapportées à la colliquation de quelque organe important.

Comme les affections propres du système nerveux ont l’effet le plus direct et le plus étendu sur les dispositions de l’esprit et sur les déterminations de la volonté, elles demandent une attention particulière ; et leur histoire analytique, si elle étoit faite d’une manière exacte, permettroit de glisser plus rapidement sur les phénomènes relatifs aux autres affections.

Le système nerveux, comme organe de la sensibilité, et comme centre de réaction, d’où partent tous les mouvemens, est susceptible de tomber dans différens états de maladie qu’on peut réduire : 1°. à l’excessive