Page:Cabanis - Rapports du physique et du moral de l’homme, 1805, tome 1.djvu/616

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gage acquiert tout-à-coup une sublimité, qui sont également alors, des symptômes mortels.

Ciotyens, vous le voyez ; embarrassé de la multitude d’objets que présente l’examen de la question qui nous occupe aujourd’hui, je me suis borné à considérer les plus essentiels ; j’ai choisi presque au hasard, et j’ai développé sans ordre mes exemples et mes preuves. On feroit facilement encore sur le même sujet, un Mémoire beucoup plus étendu que celui-ci.

C’est pour cela même que je me hâte de terminer, par les conclusions suivantes qui résultent de tous les faits.

1°. L’état de maladie influe d’une manière directe sur la formation des idées et des affections morales : nous avons même pu montrer, dans quelques observations particulières, comment cette influence s’exerce : et pour peu qu’on ait suivi la marche de nos déductions, on doit sentir qu’il est impossible qu’elle ne se fasse pas toujours sentir à quelque degré.

2°. L’observation et l’expérience nous ayant fait découvrir les moyens de combattre assez souvent avec succès, l’état de maladie,