Page:Cabaret-Dupaty - Poetae minores, 1842.djvu/37

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

au milieu des taureaux que je faisais paître, des lions subjugués par tes magiques accents. Parlerai-je du Xanthe et du Simoïs, que tes charmes forcèrent à remonter vers leur source ? Combien de fois ton père lui-même, cédant à ta puissance, ne s'arrêta-t-il pas au milieu de ses ondes enchantées ? Œnone, c'est aujourd’hui ton tour : déploie toutes les ressources de ton art pour dissiper mes feux, ou pour éteindre les tiens.

Séparateur