Page:Cabaret-Dupaty - Poetae minores, 1842.djvu/373

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Néanmoins, malgré ces légères taches, qui ressemblent aux aimables défauts reprochés à Sénèque (dulcibus abundat vitiis), l’élégie d’Arborius produit à la lecture un agréable effet. On se laisse séduire par ses gracieuses images, par son langage tendre et passionné, et on lui pardonne aisément les efforts qu’il a faits pour nous plaire. S’il règne un peu d’uniformité dans ses idées et d’exagération dans ses sentiments, n’usons pas d’une sévérité excessive envers sa pièce. Celle de Properce est-elle d’ailleurs parfaite ? n’a-t-elle pas quelques longueurs, et l’étalage de l’érudition ne s’y fait-il pas trop sentir ?

C. — D.



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