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L’ARGENT SUITE

M. Lanson tel qu’on le loue. — J’en dirai autant de M. Lanson. Dans ce même numéro de cette même Revue Critique où M. Langlois trouve presque que M. Babut est un grand écrivain, dans le numéro du 15 janvier 1913 M. Rudler trouve naturellement que M. Lanson est tout à fait un très grand écrivain. Je n’y reviendrais pas, M. Rudler ayant tous les droits de trouver comme par hasard que M. Lanson est un très grand écrivain et par conséquent de le dire, si ce qu’il y a cette fois-ci d’intéressant, ce n’était sur quoi M. Rudler trouve cette fois-ci que M. Lanson est un très grand écrivain. Je lis dans ce numéro le compte rendu suivant, d’un livre de M. Lanson, par son disciple M. Rudler :


G. Lanson. — Trois mois d’enseignement aux États-Unis. Notes et impressions d’un professeur français. — Paris, Hachette, 1912, in-16, 298 pages, 3 francs 50.

Trois mois, d’enseignement actif, d’observation personnelle intense, de contact à peu près journalier avec les étudiants et leurs maîtres, de conversation avec des informateurs sûrs et éminents, c’est assez pour voir beaucoup, et, selon toute apparence, pour voir juste, à condition d’avoir l’œil prompt et net, l’esprit aigu, la pensée en éveil, l’habitude des

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