Page:Cahiers de la Quinzaine, 4e série, n°5, 1902.djvu/72

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La lettre que l’on va relire a été publiée définitivement dans le recueil intitulé la Vérité en marche, un volume de la Bibliothèque-Charpentier, chez Fasquelle, trois francs cinquante. Elle y est précédée, au verso du faux-titre, de la déclaration suivante :

Ces pages ont paru dans l’Aurore, le 13 janvier 1898.

Ce qu’on ignore, c’est qu’elles furent d’abord imprimées en une brochure, comme les deux Lettres précédentes[1]. Au moment de mettre cette brochure en vente, la pensée me vint de donner à ma Lettre une publicité plus large, plus retentissante, en la publiant dans un journal. L’Aurore avait déjà pris parti, avec une indépendance, un courage admirables, et je m’adressai naturellement à elle. Depuis ce jour, ce journal est devenu pour moi l’asile, la tribune de liberté et de vérité, où j’ai pu tout dire. J’en ai gardé au directeur, M. Ernest Vaughan, une grande reconnaissance. — Après la vente de l’Aurore à trois cent mille exemplaires, et les poursuites judiciaires qui suivirent, la brochure resta même en magasin. D’ailleurs, au lendemain de l’acte que j’avais résolu et accompli, je croyais devoir garder le silence, dans l’attente de mon procès et des conséquences que j’en espérais.

  1. Lettre à la Jeunesse et Lettre à la France.