Page:Cahiers de la quinzaine, série 9, cahier 1, 1907.djvu/54

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ces recherches ; nous les avons salués alors de notre part ; depuis ils n’ont pas cessé, ils ne cesseront jamais de nous accompagner ; ils ne cesseront point de nous être fidèles ; et répondant à cette fidélité, nous ne cesserons point de leur être fidèles aussi, et à leur bon accompagnement. Jusqu’à l’achèvement, au couronnement de ces études, si nous parvenons jamais à cet achèvement. Seulement, quand on eut fini d’expliquer aux petits garçons ce qu’il y avait dans Taine ancien régime, on se garda bien de leur expliquer ce qu’il y avait dans Taine Révolution et Empire et République et tout le tremblement. Tout le nouveau régime. Les Origines de ce qu’il nomme assez improprement la France contemporaine : il ne faut pas dire seulement la France, comme s’il s’agit d’un peuple ou d’une patrie, d’un peuple, particulier, d’une nation, particulière, d’une patrie, particulière, mais il faut dire généralement de tout le monde ou capitalement de la France à la tête de tout le monde, avant tout le monde, en avance sur tout le monde ; et il ne faut pas dire contemporaine ; contemporaine se meut avec nous, contemporaine est d’un temps qui se meut avec nous, avec le nôtre ; contemporaine remue ; contemporaine bouge ; contemporaine varie ; on se sert de contemporaine au cours d’une phrase, pour marquer un temps comme en passant, au cours d’une phrase, un temps par comparaison, à nous, à notre temps, un temps par voie de relation, par la voie de la relation qu’il a à nous, à notre temps, d’être du même ou le même (temps) que nous, que ce même (notre) temps ; mais contemporaine, qui est fugitif, qui est léger, volage, qui se meut, qui s’enfuit, exactement avec la même vitesse que nous, que notre