Page:Cambry - Description du département de l’Oise - Tome 1.djvu/102

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Les prêtres ont eu la même conduite ; on ne pourroit que louer leur sagesse et le bon esprit qu’ils ont répandu dans les campagnes.

On voit peu de chiens enragés dans les environs de Feuquieres ; mais on s’y plaint de la multiplication incroyable des chiens, sur lesquels on appelle la surveillance de la police.

L’esprit public est bon : le peuple est plein de confiance dans le gouvernement, et très prononcé contre ses ennemis tant intérieurs qu’extérieurs.

Le printemps et l’automne sont délicieux dans les vallons de Thérines, de S.-Deniscourt, de Hautbost, entourés de bois.

On demande aux observateurs et aux naturalistes les moyens de se délivrer de deux fléaux qui désolent les cultivateurs : le premier est une poussière noire d’une odeur infecte ; le second la nielle. Le seigle n’est pas frappé de ces accidents.




FORMERIE.


A l’ouest de Grandvilliers, à l’extrémité du département, est la commune de Formerie, dont le sol est aquatique et froid : l’exploitation du terrain très humide est assez facile. On néglige les plantations dans les champs ; on cultive beaucoup d’arbres dans les vergers voisins des habitations.