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moins de profondeur, on trouve en général de l’argile, au-dessous de laquelle régnent successivement des couches de tuf et de sable. Les terres de ce pays sont cultivées avec intelligence ; on s’y sert de la charrue à tourne-oreille. Les productions du sol sont le bled, quelques avoines ; cette dernière espèce de grain y réussit peu. Le goût des plantations d’arbres fruitiers se ranime ; les arbres forestiers sont très négligés ; ils croissent naturellement autour des enclos.

On élevé dans un jardin à Boissy beaucoup d’arbres exotiques.

On trouve au Fay une pépinière d’arbres fruitiers pour les champs, et pour les jardins des plants d’arbres de toute nature, et même d’arbres étrangers ; cette pépinière sera en pleine valeur cette année.

À Jouy il y a un bois de quatre cents hectares ; il consiste en taillis, qui s’exploitent par coupe réglée tous les quinze ans. Environ deux cent soixante-dix hectares de bois, répandus sur Boissy, Énancourt-le-Sec, fournissent, malgré la dégradation qu’ils ont éprouvée, des bois de charpente, des planches, des lattes, des cerceaux, des échalas, des claies pour les parcs à moutons, des écorces pour les tanneries de Beauvais, et beaucoup de charbon pour Paris.

Les pâturages sont généralement mauvais ; ils sont composés d’herbes sures, cependant les che-