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Le canton possède treize mille arpents de bois ; onze cents trente-cinq de ces arpents sont en taillis de peu de valeur.

Près du château on voyoit autrefois une plantation de genévriers d’une grosseur extraordinaire : ces arbres ont été détruits par la malveillance ; on en a fait des planches de six à sept pouces de largeur.

Le jardinage est d’une grande ressource. Chaque particulier est propriétaire ou locataire d’un jardin ; on en emploie une partie à la culture du lin et du chanvre, que les femmes filent.

Le pâturage sur les terres en culture est assez bon ; les prairies naturelles sont médiocres.

La petite rivière de Troesne arrose une partie de ce canton. Un ruisseau nommé la Vionne y coule de l’occident à l’orient.

On voit à S.-Cyr une fontaine ferrugineuse.

Les habitations champêtres sont plus soignées, plus salubres dans ce canton que dans la plupart des communes rurales du département de l’Oise : les mares, les fumiers en sont éloignés ; quelques unes sont couvertes en tuiles ; elles ferment à clef : leurs ouvertures sont assez larges pour que l’air y circule avec facilité ; elles sont en général bâties de pierres de taille ou de moellons.

Les habitants sont d’une bonne constitution. Les maladies y sont rares[1] ; les vieillards attei-

  1. L’asthme est la maladie la plus commune dans ce pays