Page:Cambry - Description du département de l’Oise - Tome 1.djvu/265

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voit à l’est nord-est les châteaux de la Taule et de Séchelles, les montagnes de Montrenault, ou la chartreuse pres de Noyon ; vers le nord Quincam-poix, la ferme de Lamorliere, Maignelay, Fer-rieres, Coivrel, Tricot, la Neuville – le – Roi, et Pronleroy ; vers le midi Argent-Lieu, la Folie, Clerinont qui termine le tableau. Les milieux de ces vastes encadrements offrent des vues tres variées, mais un peu dépouillées de bois.

À l’ouest de S.-Just, à une demi-lieue de cette commune, on visite la trouée de Nourard, chemin large comme une porte cochere, à travers lequel on distingue les clochers de Laon à vingt-cinq lieues de distance, et les tours de Coucy-le-Château dans le département de l’Aisne.

Il y a quelques vignes au Plessis-Saint-Just. Ses terres sont blanches et légeres, d’un assez bon rapport ; les meilleures se louent 15 liv. l’arpent. Les terrains exposés au nord sont rouges, argil-leux, et mêlés de cailloux. Les mares se dessechent à la S.-Jean, et les puits, qui communément ont deux cents pieds de profondeur, fort souvent ne donnent plus d’eau à cette époque.

Le château de Lescalopier, auquel tient une grosse ferme de deux cent cinquante arpents, ap-partenoit à la maison de Courtenay.

De la chaussée de Lieuvillers on voit la Taule, Clermont, la forêt de la Neuville-en-Hez, et toute la vallée de Saint-Just.