Page:Cambry - Description du département de l’Oise - Tome 1.djvu/359

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DU DEPARTEM. DE L’OISE. 35a, quoique le même fait se débite au château de Fayel en Vermandois.

Tous ces pays sont en grande culture.

Outre les engrais ordinaires, on répand sur les prairies artificielles et naturelles des cendres, tirées des communes de Cauly et de Jonquieres.

On ne trouve dans le canton ni étangs, ni ruisseaux, ni rivieres.

Dans le marais de Longueuil il y a d’aussi bonnes tourbes que celles dont on se sert à Beauvais.

On cultive beaucoup de chanvres, sur-tout dans les communes de Chevrieres, Jonquieres, et Hou-dancourt.

On peut appliquer à-peu-pres à toutes les communes du canton ce que j’ai dit de Grand-Fresnoy ; elles ne présentent rien de tres intéressant.

ESTRÉES-SAINT-DENIS.

1 ous ces pays, établis sur une plaine immense, offrent autant d’uniformités à celui qui veut les décrire qu’à celui qui les parcourt. La vie, les mœurs, la culture sont par-tout les mêmes : je ne les cite que de peur d’être accusé de les avoir oubliés ; c’est dans les tableaux qui constatent les produits du département qu’on peut voir ces belles contrées paroître avec quelque avantage.