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AVANT-PROPOS

Fils et petit-fils de couteliers, coutelier nous-même, nous avons entrepris de décrire l’Art de la Coutellerie, auquel nous avons consacré la plus grande partie de notre existence.

Les ouvrages qui traitent de cette matière sont faciles à compter ; ce sont :

L’Art du Coutelier, publié par J.-J. Perret en 1771, vrai chef-d’œuvre de description au point de vue de la fabrication, avec de nombreuses et magnifiques gravures ;

L’Art du Coutelier en ouvrages communs par Fougeroux de Bondaroy, édité en 1772, consacré entièrement à la description des procédés employés à Saint-Etienne et reproduits par sept belles gravures ;

Le Manuel du Coutelier, publié par H . Landrin en 1836 (collection Roret) ; cet ouvrage est en partie la reproduction des procédés décrits par Perret, auxquels l’auteur a ajouté les perfectionnements apportés par les progrès de la science ; il est accompagné de planches gravées au trait.

On peut aussi mentionner :

L’intéressant ouvrage de Damemme de Gaen, l’Essai pratique sur l’emploi ou la manière de travailler l’acier, publié en 1886.

Il faut enfin citer quelques brochures dont les auteurs n’ont eu en vue que des recherches historiques ayant un intérêt purement local :

Adrien Durand. — Notice sur la coutellerie de Langres au Moyen-Age ;

Arthur Daquin, — Nogent et la coutellerie dans la Haute-Marne ;

Félicien Pingenet, — Pièces concernant la corporation des couteliers de Langres ;

Camille Grégoire. — La Coutellerie Moulinoise ;

A. Guillemot. — Documents inédits du XVIe siècle pour servir à l’histoire des industries Thiernoises ;

A. Guillemot. Nouveaux documents relatifs à l’industrie Thiernoise ;

Gustave Saint-Joanny. — La Coutellerie Thiernoise de 1600 à 1800.

Tel est le bilan des ouvrages qui ont rapport à la coutellerie.

Pour tout le reste, il faut chercher, soit dans des milliers de publications où à différentes époques quelques lignes ont été écrites sur ce sujet ; soit dans les archives des villes où la pratique de cette industrie a laissé quelques traces.

L’ouvrage que nous présentons aujourd’hui au public, vient donc combler une lacune.