Page:Carmontelle - Conversations des gens du monde, tome 1.djvu/394

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La Marquise.

Je vous dis, tout nous conviendra ; c’est l’alliance que nous cherchons, & je ne connois pas de gens plus honnêtes.

Mad. de Peranval.

Je vous réponds que vous aurez bientôt de mes nouvelles.

La Marquise.

J’y compte, puisque vous m’en assurez ; mon frère est mon meilleur ami ; en épousant votre nièce, son bonheur cimentera l’union que, vous & moi, nous allons former pour la vie. Voici du monde, qui vous vient, je vous laisse.

Mad. de Peranval.

C’est peut-être le Président.

La Marquise.

Cela seroit d’un bon augure. Je m’enfuis. Allons, laissez-moi donc.