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Scène II.

M. D’ERVIERE, M. D’ORBEL, M. DE GRAND-PRÉ, en habit noir & en pleureuses, avec un mouchoir.
M. DE GRAND-PRÉ, s’arrête en entrant & tient son mouchoir sur ses yeux.

Ah, mon ami !

M. D’ORBEL.

Mon cher Grand-Pré, votre douleur est juste ; & je viens aussi pleurer avec vous.

M. DE GRAND-PRÉ, se jettant dans un fauteuil.

Mes amis, j’ai tout perdu !

M. D’ORBEL.

Il est vrai qu’il n’y a pas une autre femme comme celle-là.

M. DE GRAND-PRÉ.

D’Erviere le sait bien ; il la connoissoit comme moi : il passoit sa vie avec elle ; mon ami, nous ne la verrons plus ! Il pleure.

M. D’ERVIERE.

Que de grâces, que d’esprit, que de gaieté !