Page:Carnet de guerre d'Albert Labbé.pdf/39

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achever par les patrouilles allemandes qui venaient près de nous crier en français « feu par salves », ce qui nous a obliger de de tirer sur eux ; le lendemain, la crête était couverte de nos cadavres français qui sont restés là durant deux mois devant nos yeux. (Roger, Crouhen, Perot).

16 Octobre

Une marmite tombe sur un abris, 9 tués et plusieurs blessés ; on passe une partie de la nuit a enterrer ses amis (Sergent major Legrand prés de la petite rivière).

17 Octobre. 18.

Des bôches viennent visiter nos morts sur la crête en plein jour ; ils sont reçu par une fusillade, 2 tués.