Page:Carnet de guerre n°2 d'Alexandre Poutrain.pdf/238

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sont pâles : les trois enfants de Stéphanie se portent bien. Ils ne sont pas les seuls enfants.

Ces personnes ne sont jamais descendues depuis leur entrée dans ces combles.

Bientot la dame me fait signe qu’il est prudent de descendre. Dans l’escalier, elle me dit qu’elle est convaincue que jamais aucune de ces personnes a eu la fièvre typhoïde.

Sous le porche, je lui dis que je vais voir Mr Lollivier-Milon, que je reviendrai pour dix sept heures.

Une clef tourne dans la serrure, un Mr boiteux entre, me dévisage d’un air inquisiteur.

La dame lui dit : « Mr vient d’amener une personne pour la salle No X. » Il disparaît dans l’escalier.

À la porte, l’infirmière me dit : « C’est un allemand. Ils sont