Page:Carnet de guerre n° 3 d'Alexandre Poutrain.pdf/39

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partie des sacs de farine. Nous rangeons le tout contre une paroi et nous recueillons Fabius, le maréchal d’Ayette, sa femme et son fils.

Pendant ce temps là, le moulin à vent de Dupin, audela de la gare brûle.


À la tombée de la nuit, il arrive des troupes en quantité. Le feldwebell du bureau me dit qu’il y a plus de huit mille soldats à Croisilles.


Une douzaine de voitures du centre d’Eterpigny viennent chercher leur ravitaillement. La maison se trouve presque complètement débarrassée.

Ces Communes reviendront les semaines suivantes.


J’ai déjà dit que dans nos écuries, les voutes sont ceintrées. Ce genre de construction laisse aux quatre coins, sous le carrelage un espace utilisable xxxx que l’on a comblé