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Je vois Joséphine rentrer précipitamment dans la maison.

Le feldwebell regarde sa montre et se hate de la suivre.

Je me précipite à leur suite, j’arrive à l’étage en même temps que l’allemand.

Joséphine venait de se rappeler que nous avions oublié de briser les deux glaces au dessus de la cheminée de nos chambres.

Quand nous arrivons Armée d’un bout de bois, elle avait déjà brisé la première glace quand nous arrivons, elle courait vers la seconde. L’allemand, furieux, n’a pas le temps d’intervenir : la glace est en miettes.

Pour couper court à toute discussion, je lui dis « Ces glaces sont à moi, et non pas à vous. »

Nous partons sans hate.

Nous abandonnons une maison où il n’est jamais mort personne.