Page:Carnet de guerre n° 5 d'Alexandre Poutrain.pdf/30

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enfuis précipitamment. De nombreux Arrageois s’adressèrent à ce prêtre pour récupérer chez eux des objets précieux. Il y a un boulanger qui habite à l’extrémité de la ville, à gauche dans la Petite rue Rouville. La boulangerie existe encore sur le même emplacement.

Il y a ⁁également un boucher : Pierre Ferré : l’avant dernière maison à gauche, au bout de la rue Ernestale, sous leen deçà du Neptune.

Chaque mois la municipalité faisait une distribution de charbon dans la cour de l’établissement des Beaux-Arts, au bout de la rue de l’Arsenal. Le groupe de Baudincourt comptait sept maisons. Toutes les sept habitées. Béliard et moi, à tour de rôle, ramenions le charbon pour tous. Le paiement… comptant.

La ville a beaucoup souffert des bombardements. Le beffroi est en tres grande partie démoli. Je me rappelle, qu’à Croisilles, les allemands ont fêté la chute du lion