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EPITRE.


inséparables de votre Ministére, vous trouverez des heures pour les cultiver ; vous n'en usez jamais que comme d'un divertissement permis, qui rent votre esprit plus propre à de nouuelles applications.

C’est dans ces momens de relâche que vous avez si bien fait paraître uotre amour pour les belles Lettres. Mais quoy-que par une inclination qui a toujours été uotre passion dominante, vous vous soyez appliqué à l'étude de la belle Antiquité ; les Medailles & autres Monumens précieux, dont uotre Cabinet est rempli, n’ont pû donner de bornes à uotre curiosité : & vous avez fait uoir par l'acquisition des Origines de Mr de Caseneuve, que les excellens Manuscrits n’étaient pas indignes de votre attachement.

Le soin que j'ay pris de publier cet Ourvrage, est bien payé, Monseigneur, par l'avantage qu'il m’a donné d’être connu de vous & d'avoir quelque part en l’honneur de votre bienveillance. Mr Ménage m'aiant confié cet excellent Manuscrit en mourant, vour fîtes de moy un jugement assez favorable, pour ne me pas croire indigne d'un si précieux dépost : & cette marque particuliere qu'il vous plut me donner de votre confiance & de uotre estime, m'engage aussi à une reconnoissance publique, & à uous reïterer icy les tres-humbles protestations du zêle respectueux avec lequel je suis,


Monseignevr

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Votre três-humble & três-obeïssant
serviteur H. P. Simon
de val-he'bert.