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APPENDICE
A
Les manuscrits d’Oxford : X, XI, XII

Dans la description des manuscrits, l’on n’a pour ceux de l’Université d’Oxford que l’indication des numéros d’ordre et une mention sommaire au sujet du ms. XII. J’ai pu depuis réunir des renseignements et me procurer un certain nombre de photographies. Ainsi peut être améliorée la description générale. Les fragments de Metz, marqués IX, ont seuls échappé à mes recherches[1].

X

Douce, 121 — Sur parchemin, comprenant 157 feuillets. La pagination, inexacte, n’en compte que 155, et le texte ne commence qu’au f. 2. Une colonne de 42 lignes à la page, soit environ 13100 vers. Les lacunes sont donc très étendues. Au f. 3 est attachée la lettre suivante de Matthes en anglais : « Groningue, 11 juillet 1875. Cher Monsieur, tous mes remerciements pour la seconde copie qui me renseigne très bien. Comme je le conjecturais, le ms. ne réclame pas d’autre examen. Il contient la plus ancienne version de Renaus, la version traditionnelle. Cependant je suis heureux de pouvoir le constater. Bien sincèrement à vous. J. C. Matthes ».

L’on trouvera plus bas des conclusions différentes.

Le catalogue donne pour date au ms. Douce la première moitié du xiiie siècle et mentionne avec raison qu’il est incomplet au commencement. Voici le texte de la première page. Pour les premiers vers de la laisse et pour

  1. D’après Michelant (p. 512), ces deux fragments sont deux feuilles de parchemin in-4o, donnant 3 colonnes de 42 lignes à la page, en tout 516 vers. Écriture du xiiie siècle. Ils contiennent en partie le pèlerinage en Palestine et le duel des fils de Renaud. L’on y aurait le texte le plus ancien et le plus pur. Ils servaient de couverture à un livre de comptes de la ville de Metz du xive siècle. On peut conclure des termes de Michelant qu’ils sont de même famille que la partie correspondante de L qu’il n’a pas imprimée.