et le contrôle d’un Conseil d’administration comprenant les administrateurs de l’École nationale des Beaux-Arts et un nombre déterminé d’autres membres.
La nouvelle administration se mit immédiatement à l’œuvre, soutenue dans sa tâche par la bienveillance de la Municipalité. L’installation des tableaux laissait beaucoup à désirer, la place manquait, certaines parties de l’édifice présentaient un état de délabrement complet et menaçaient ruine ; les travaux entrepris en 1879 et poursuivis depuis sans relâche par M. Hirsch, architecte en chef de la Ville, ont pour ainsi dire transformé le Palais. Les portiques ont été entièrement reconstruits, un escalier monumental, placé à l’angle sud-est, donne maintenant accès aux nouvelles galeries du musée de peinture dont l’éclairage ne laisse plus rien à désirer ; la cour, ornée de statues et transformée en jardin, fait ressortir l’ensemble du monument. En outre la nouvelle administration a ouvert les galeries Chenavard qui ont reçu les cartons du Panthéon, et confié à M. Puvis de Chavannes la décoration picturale du nouvel escalier, elle a classé dans un nouvel ordre les musées épigraphiques et organisé le cabinet des médailles et celui des dessins, les collections de sculpture du Moyen Age et de la Renaissance et les collections céramiques.
Les musées de la ville de Lyon ont pris ainsi une plus grande importance ; ils occupent au Palais des Arts un espace considérable.
On trouve au rez-de-chaussée : les collections épigraphiques disposées sous les portiques ; le musée de sculpture et les bustes des Lyonnais dignes de mémoire, installés dans l’ancien réfectoire.
Au premier étage : les galeries Chenavard ; le musée Bernard ; le cabinet des médailles et les collections sigillographiques ; la galerie des Antiques et les musées du Moyen Âge et de la Renaissance.
Le deuxième étage est occupé par la grande galerie du musée de peinture et par celle des peintres Lyonnais.
