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coupé à jour et une brosse, impriment l’estampille qui forme le certificat d’origine.

66. — Les négociants français, en se livrant définitivement de la marchandise, vérifient son poids avec de grandes balances. Leur comptable en prend note, assis à une table, tandis que les vendeurs assistent à cette dernière opération. Au fur et à mesure, des portefaix emportent les caisses aux navires ancrés dans le port, qui de là descendront le Tygre pour regagner l’Océan.

Même format et reliure qu’à l’album précédent. — H. 0m33. L. 0m28.

1473. — Album d’ornithologie chinoise contenant entre ses feuillets quarante-quatre peintures à l’aquarelle sur papier. Les oiseaux y sont représentés perchés sur des arbres ou arbrisseaux chargés de fleurs et de fruits, volant pour s’y reposer ou se tenant près d’eux dans des attitudes pittoresques. La vivacité des couleurs ne laisse rien à désirer ; peut-être ne pourrait-on en dire autant de l’exactitude du dessin ; mais ce ne sont point des figures d’histoire naturelle que l’artiste chinois a voulu tracer ; et la science insuffisante de l’écrivain n’a pas la prétention de pouvoir essayer toujours à les déterminer. Plusieurs mains ont enrichi cet album des produits de leur pinceau. Les nues sont évidemment chinoises, et le caprice des compositions le prouve assez ; d’autres paraissent être européennes ; plus froides et moins éclatantes, elles sont aussi plus près de la nature et se prêtent davantage à la classification et à la nomenclature.

L’ordre des Oiseaux de proie diurnes ou nocturnes manque entièrement dans cet album ornithologique

L’ordre des Passereaux y figure au contraire en nombre. On voit dans un joli tableau l’un de ces petits oiseaux becquetant une grenade entr’ouverte. Le P. Laureali dit que ce fruit se trouve communément dans toutes les provinces dé la Chine (Lettres édif. des miss, êtr., t. XV11I, p. 298). Le P. Martin-Martini raconte une légende touchante sur le grenadier de la Chine. « Dans la province de Hau-qou*ng vivait il y a bien