Page:Catalogue raisonné du Musée d’Archéologie et de Céramique.djvu/458

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
— 448 —

tmertite, yii ML 4m tilicatc» aloaiawu Peur s’énoncer avec exactitude , U m faudrait pas donner le premier Mai à la matière dent sont sculptées le» petites figures qu’on appelle vulgairement magots, et qui loua viennent de la Gbine ; on ne s’est exprimé ainsi que peur se conformer & l’usage. C’est ce qu’ent déjà fait observer Millin, Ditt. des Beaux-Arts, t. III, p. 597, et Dubois, Descr. des objets d’art du cab. Denon, p. 242. La distinction des différentes espèces peut souffrir difficulté, mais leur caractère commun est d’offrir une substance compacte, grasse au toucher, quelquefois savonneuse, et se sculptant avec avantage & cause de la finesse et de la douceur de son grain.

1511. — Une jeune femme tenant un éventail. — Six groupes, sujets licencieux. — Un sopha garni en soie. — Le tout enfermé dans une boite à couvercle.

Les sujets obscènes que les Chinois représentent souvent, et dont ils sont si friands, s’appellent pi-hi ou jeux secrets, et tch’un-hoà ou peintures du printemps (Demmin, Man. de Vamateur, 2* édit., p. 133, et if éd., III, p. 1015).

Stéatite rose. — Coll. du prés. de Robien.

1512. — Petite statue de Lao-tseu, philosophe chinois divinisé.

Si l’on s’en rapporte & des légendes fabuleuses fabriquées après coup, des circonstances miraculeuses accompagnèrent la naissance de cet homme célèbre. Sa mère, après l’avoir porté 81 ans dans son sein, lui donna le jour l’an 604 avant notre ère. S’étant reposée sous un prunier, elle mit au monde un fils dont les cheveux et les sourcils avaient blanchi pendant sa longue gestation. De ce qu’il avait les lobes des oreilles fort allongées, elle l’appela Li-eulh, prunier-oreille ; mais le peuple, frappé des cheveux blancs que ce philosophe avait en naissant, l’appela Lao-tseu, vieillard-enfant. Sa doctrine philosophique est une métaphysique fort abstraite qui consiste dans la contemplation du Chang-ti, souverain suprême, qui n’est autre que le Tao ou raison suprême universelle. L’exposé de ses principes est consigné dans son ouvrage intitulé Tao-te-king, le livre de la raison suprême et de la vertu, dont on peut voir une bonne analyse dans La Chine, de M. Pauthier, t. I, p. 110. Ses nombreux sectateurs, connus sous le nom de Tao-tsé, après avoir dans la suite du temps fait passer sa doctrine à l’état de religion, ont fait de leur maître une espèce de divinité antérieure au monde créé, qui n’avait pan eu de naissance