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1549. — Femme debout, tête nue, vêtue d’une robe longue, tenant un rouleau dans la main droite. A ses pieds l’oiseau fong-hoang.

Le fong-hoang est une espèce de griffon, oiseau singulier et immortel qû demeure au plus haut des airs et ne se rapproche des hommes que pour leur annoni er les événements heureux et les règnes prospères. Sa tête ornée de caroncules, son col entouré de plumes soyeuses, sa queue tenant de celle de l’argus et du paon, le font facilement reconnaître. Dans la haute antiquité, le fong-hoang était le symbole des souverains de la Chine ; le dragon & cinq griffes lui ayant été substitué il est devenu l’insigne des impératrices (Jacquemart, Merv. de la cèr., 1, p. 63).

Terre émaillée, d’un blanc jaunâtre, avec des rehauts de couleur crue. — H. 0m41,

Porcelaine.

1550. — Femme debout, tête nue, vêtue d’une robe longue, tenant une fleur de nénuphar dans la main droite.

Porcelaine blanche avec des rehauts de couleur crue. — H. 0m45.

1551. — Femme debout, tête couverte, robe longue, mains mobiles, les pieds posés sur une fleur de nénuphar.

Porcelaine blanche avec des rehauts de couleur crue. — H.- 0m49.

1552. — Femme assise sur un trône, la tête couverte, les yeux baissés, vêtue d’une longue robe et dans une attitude modeste, tenant un jeune enfant sur ses genoux ; à ses pieds des fleurs de nénuphar ; à droite, à gauche, un jeune enfant debout.

Porcelaine blanche, dite blanc de Chine. — H. 0m24.

C’est la déesse Kouan-yn qu’il faut voir dans les représentations féminines qui précèdent. On a déjà parlé de cette divinité sous le n» 1497. Suivant le P. d’Entrecolles, Lettres édif, t. XVII, p. 280, ces statues de Kouan-yn sortent des manufactures de porcelaine de King-te-tchin, où l’on en fabrique beaucoup. On a quelquefois, par erreur, pris ces statues