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1766-1708. — Deux Sacs en filet contenant des pierres en forme d’olive, destinées à la fronde. Cette espèce de gibecière se suspend à la ceinture.

1707. — Collier de femme en graines du pays.

1708. — Bracelet.

Le bracelet fait de coquilles .usées est fait avec les dernières spires d’une petite coquille qui est coupée et perforée avec une grande adresse, suite d’une grande patience. Les coquilles usées servent aussi de monnaie, et avec un petit cordon long comme le doigt recouvert de ces petits anneaux, on peut avoir une pirogue, des cochons, des poules, etc. Aujourd’hui, les naturels connaissent notre monnaie ; ils préfèrent l’argent à l’or et pe veulent pas de cuivre.

1709-1770. — Une paire de Bracelets.

Le bracelet fait d’un seul morceau, que les indigènes portent au-dessus du coude, est fait avec.la coquille du cone damier. La coquille est usée jusqu’à là dernière spire, puis on en use la surface pour l’unir et avoir la couleur blanche. 11 est rare de trouver des coquilles assez fortes pour donner un bracelet d’une seule pièce. Us sont très-recherchés des Kanaks, et valent, suivant les parages, de 5 à 20 fr. Les marchands européens les prennent aussi pour un doUar, afin de s’en servir pour les échanges avec les naturels.

1771-1772. — Deux paires de Couteaux faits en écailles d’huîtres perlières.

Les deux coquilles sont réunies par un cordonnet en poil de roussette. 1773-1774. — Peignes de femme pour démêler les cheveux.

1775. — Un Peigne chinois.

1770-1777.—Étoffes faites en filaments d’écorce d’arbre.

1778. — Ceinture tressée pour l’usage des chefs. Ils la portent, les jours de fête, autour des reins.

1779-1780. — Ceintures {tapa) en filaments d’écorce