Page:Catherine de Sienne - Le Dialogue, Hurtaud, 1913, I.djvu/64

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du livre en parties principales. On y divise le Dialogue en six traités :

Ier Traité de la discrétion, du chapitre 9 à 64 ;

IIe Traité, du chapitre 65 à 86 ;

IIIe Traité, du chapitre 87 à 134.

IVe Traité de la Providence en général, du chapitre 135 à 145 ;

Ve Traité, du chapitre 146 à 153 ;

VIe Traité de l’Obéissance, du chapitre 154 à 167.

Dans ce partage, le traité de la Providence et le traité de l’obéissance sont bien tranchés. Le commencement et la fin en sont suffisamment indiqués dans le texte pour que l’on ne puisse s’y méprendre. On s’explique moins que le traité de la Providence ait été coupé en deux pour entrer ainsi morcelé dans la division générale du Livre.

Quant aux trois premiers traités de cette nomenclature, rien de plus arbitraire que ce partage, et rien qui réponde moins aux matières qui sont groupées sous ces titres divers.

Le traité de la Discrétion peut être indiqué sous ce nom mais on ne le fait pas commencer assez tôt et on l’étend trop loin. On le fait partir du chapitre 9. On délaisse ainsi huit chapitres qui semblent sans objet défini qui permette de les classer. Et cependant il suffit d’une lecture quelque peu attentive pour remarquer que, dès le chapitre 3, c’est de la discrétion spirituelle qu’il est question, bien qu’elle ne soit pas encore nommée. C’est à établir l’échelle de valeur des œuvres humaines et des vertus que tend tout l’enseignement du Père éternel dans ces chapitres. Il n’y est parlé que de la hiérarchie et de la dépendance des vertus entre elles et par rapport à la charité qui les domine et les inspire et