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280 POÉSIES DE CHARPENTIER HISTOIRE DES POÉSIES DE 1842. Le 28 juillet 1839, Marceline écrivait à Prosper Valmore : "… Il faut croire que la librairie se relèvera d’un moment à l’autre et que nous trouverons un éditeur pour lui vendre la totalité des poésies, comme nous avons été sur le point de le faire avec le Panthéon., , Peu après, elle mandait à Valmore : "Je ne sais quel fond je peux faire sur les promesses d’Arago ; mais un autre libraire désire nouer avec nous pour la réimpression des volumes épui- sés. La Providence nous sourit à travers bien des nuages….., , Le 19 août, elle commence à désespérer : "Arago, plein de zèle et d’espoir, m’avait presque assuré une réimpression des Poésies-Boulland et de l’Atelier d’un peintre. Mais les jours marchent et je ne vois rien venir !, , Le libraire attendu ne se présenta point,…..ou bien les négociations échouèrent. Toujours est-il qu’un an après, il n’était plus question que d’un choix que ferait Sainte-Beuve : "M. Sainte-Beuve prépare le volume-extrait de toutes mes poésies-dont il est venu prendre la liste, et que doit imprimer Charpentier pour le jour de l’an. Encore de l’argent sûr !, (8 septembre, 1840). "Ne t’ai-je pas dit, écrit Marceline à son mari le 19 sep- tembre, ne t’ai-je pas dit que M. Sainte-Beuve s’occupe d’un volume choisi que Charpentier fera imprimer cet hiver ? Ce sera toujours un peu d’argent. Je voulais aussi faire un volume de prose ; mais, je te l’avoue, j’ai peur de ne pas être prête, ,. "J’achève ma lettre ce soir, écrit-elle le 25 septembre ; car demain j’assiste à la messe de mariage de Charpentier. Il re- vient de voyage pour cela (sic), et il ne peut imprimer mon livre pour cet hiver. Ses affaires sont détestables. Ce sera pour plus tard ! Un an plus tard, presque jour pour jour, le 23 septembre 1841, Marceline écrit à sa fille Ondine : " M. Sainte-Beuve a reçu ta lettre. Il m’en a bien récompensé par des poésies et le soin