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Page:Cavallucci - Bibliographie critique de Marceline Desbordes-Valmore, tome 1.pdf/32

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POÉSIES DE 1819

4 18 POÉSIES DE 1819 sertion est inexacte puisque cette idylle figure déjà dans l’édi- tion de 1819. 5. Quelle soirée ! O Dieu ! que j’ai souffert ! (LE CON- CERT). M. Marius Boisson a écrit une série d’articles pour tenter de prouver que l’amant de Marceline était un musicien du nom de Blangini : " Marceline parle souvent des fêtes où elle ren- contre son ami, écrit M. Boisson. Nous avons dit qu’il donnait souvent chez lui des concerts (dans une maison de la rue Basse- du-Rempart louée en 1799). L’une des élégies s’intitule auda- cieusement le Concert. Ses succès mondains rendaient jalouse la jeune femme ; elle en arrive à bénir l’éloignement, " rideau jeté sur ses conquêtes. Quant aux déchirantes voix, ce sont celles de Garat, de Caroline Branchu, qui chantaient avec Blan- gini ses romances et ses nocturnes… A ces brillantes matinées, elle ne voit que son amant, elle n’attend et n’entend que sa voix, elle nous le dit dans le Concert „. (Comedia, 5 avril 1927). Nous verrons plus loin (Poésie inédites de 1860, n° 14) toutes les conjectures qu’on a faites au sujet de l’"amant, de Marceline. 6. Votre empire a troublé mon bonheur le plus doux (PRIÈRE AUX MUSES). Cette poésie est l’une des premières où Marceline exprime l’inquiétude d’être abandonnée par son amant. Las de l’amour, celui-ci se serait tourné vers les Muses, qui le comblent de " leurs bienfaits 7. Comme une fleur méchamment effeuillée… (L’IMPRU- DENCE). 8. Que ce lieu me semble attristé ! (LE RETOUR AUX CHAMPS). Publiée d’abord dans l’Almanach des Muses de 1816. Bien que placée parmi des élégies, cette poésie est une idylle dans le style le plus pur du romantisme Louis XVIII. C’est une touchante évocation des bergers et de leurs troupeaux, des chapelles dans la verdure où les amoureuses apportent des