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Page:Cavallucci - Bibliographie critique de Marceline Desbordes-Valmore, tome 1.pdf/344

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330 Le 21 février 1851, Marceline écrivait à Mélanie Waldor : …..Vous savez, dès longtemps, que mon cher Valmore, Frère, époux et maître, 11 BOUQUETS ET PRIÈRES est homme à me contredire en fait de solitude. Pour lui, si les chartreuses n’existaient pas, il faudrait les inventer. Aussi s’en fait-il une partout où il y a quatre murs et des livres à dévorer., (Lettres de la Bibliothèque de Douai). 77. Jeunesse, adicu ! car j’ai beau faire (POINT D’ADIEU). 78. Enfant d’un nid, loin du soleil éclos (PLUS DE CHANTS. A Madame Simonis, Elisa de Knyff). Mme de Simonis était une des plus chères amies de Marce- line. La poétesse s’exprimait ainsi à son sujet dans des lettres. à son mari et à Pauline : Paris, 21 janvier 1834 (A Prosper Valmore). "Mme de Simonis est à Paris, elle est devenue belle et charmante femme. Son mari est un gros et bon Belge. Des teints de Belgique, simples et caressants. Paris, 7 avril 1837 (A Prosper Valmore). "Enfin, ma dernière visite a été chez Mme Simonis. Elle m’a reçue, comme on reçoit ce qu’on a de plus cher. Je te raconterai toute cette entrevue. J’ai eu mille peines à lui persuader que je ne pouvais loger chez elle. (1 11 Paris, 11 juin 1857 (A Pauline Duchambge). … Mme Simonis m’a écrit qu’elle te remercierait avec reconnaissance de ton intérêt pour elle, et de te le dire. Elle est très atterrée. Sa vie est finie pour l’espérance. Je vois bien qu’elle avait tout placé dans le retour de son mari. La voilà seule dans l’univers. Tu ne pourrais lire sa lettre, devenue à présent si simple mais si poignante !, (Lettre conservée à la Bibliothèque de Douai). -