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Page:Cavallucci - Bibliographie critique de Marceline Desbordes-Valmore, tome 1.pdf/69

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POÉSIES DE 1822 turbulence, qu’était celle-ci, enfant, se dérobait le plus possi- ble aux leçons ou bien y apportait une inattention soutenue. Le livre avait tort… Elle était en quelque sorte fortifiée dans son inapplication par sa mère elle-même, qui défendait de la faire savante. Elle déclarait : "L’enfant sait tout, qui dit à son ange gardien : Donnez-nous aujourd’hui notre pain quotidien., 55 (Lucien Descaves, La vie douloureuse de Marceline Desbordes- Valmore). Une petite poésie qu’on peut lire dans un album manuscrit de la Bibliothèque de Douai (album nº 3, f. 71), exprime une pensée analogue : "Danse petit enfant, danse sur nos genoux, Ne pense pas encor : Dieu pense assez pour nous ! Deux pièces, publiées antérieurement, avaient reparu entre temps dans l’Almanach des Muses de 1821. Ce sont : Adieu Muse, on me marie (UN BEAU JOUR) ; C’était jadis, pour un peu d’or (CONTE IMITÉ DE L’ARABE). Cette pièce était classée parmi les Elégies dans les recueils de 1819 et de 1820. Par contre, deux romances de 1819 et de 1820 ont été supprimées dans l’édition de 1822. Ce sont : N’as plus pouvoir dormir tout près toi dans cabane (CHANSON CREOLE) et l’Amour lui-même avait formé Sophie (JONE ET SOPHIE).