Page:Cavallucci - Bibliographie critique de Marceline Desbordes-Valmore, tome 1.pdf/80

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66 POÉSIES DE 1825 vers divins, chère Marceline ! Qu’ils vous ressemblent et que je suis fière de les avoir inspirés ! Jamais émotion plus douce n’a pénétré mon cœur. Car c’est à mon amitié pour vous que je les dois ; c’est à ce sentiment que je voulais fuir, qui m’a tant blessée, et dont je ne médisais si vivement avec vous que parce que je le sentais s’emparer de moi. Mais je n’en médis plus, et le bonheur que j’en recueille aujourd’hui, m’ôte jusqu’au souvenir de ce bienfait, et dites-vous : "Je console un cour malheureux, (Note de Bertrand Guégan, ouvrage cité). 19. On avait couronné la vierge moissonneuse (LE VIEUX CRIEUR DU RHÔNE). Publiée d’abord dans le Réveil (octobre 1822), dans les Tablettes historiques et littéraires de la ville de Lyon (23 no- vembre 1822 ; titre : Le crieur du Rhône), dans l’Almanach des Muses de Lyon et du Midi de la France, 1823 (Titre : Le crieur du Rhône), dans l’Almanach des Muses de 1823 (titre : L’aveugle ou le crieur du Rhône), dans les Tablettes roman- tiques de 1823 et dans l’Album des poètes contemporains (1824). C’est dans les termes suivants que Sophie Gay annonce à Marceline la publication de cette poésie dans le Réveil : "… J’ai à vous instruire de l’apparition de votre Crieur du Rhône dans le Réveil. Un peu surprise de le rencontrer là et, craignant d’être soupçonnée d’une indiscrétion dont je rou- girais, j’ai demandé à l’un des rédacteurs de ce journal qui leur avait procuré cette bonne fortune. Il m’a répondu qu’il tenait cette romance d’un ami de M. Alibert à qui vous l’avez envoyée. Ainsi n’accusez que lui du succès qu’elle obtient déjà., (Paris 24 Octobre 1822). 20. Le vieux crieur allait contant l’histoire (LA SUITE DU VIEUX CRIEUR DU RHÔNE). Cette pièce avait paru d’abord dans la Muse française (1823-1824).