Page:Châtelet - Réponse de Madame du Châtelet à la lettre que M. de Mairan lui a écrite le 18 février 1741 sur la question des forces vives, 1741.pdf/6

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la grace de croire, avec raiſon, que je ne me refuſerois pas, & que je ſuivis, des que je l’eüs trouvée dans l’excelent diſcours ſur les Loix du mouvement que Mr. Bernouilli preſenta à l’Academie en 1726, mais come la queſtion des forces vives n’entroit que tres incidentairement dans mon memoire ſur le feu, le hazard fit que je ne lus la diſſertation de Mr. Bernouilli qu’après avoir envoyé la miene à l’Academie. Et ce fut ſur cette lecture, que je fis l’Errata dont il s’agit, lequel étoit imprimé, longtems avant que les perſones, auxquelles vous voulés abſolument vous en prendre, vinſent à C.....

Après vous avoir propoſé mes doutes, ſur les endroits de votre letre qui m’ont paru obſcurs, je vais repondre à ceux, qui, ce me ſemble, n’ont pas beſoin déclairciſſement, car je vois tres-clairement, par exemple, que mes ſentimens Philoſophiques pouvoient marcher ſans que vous y fuſſiés pag. 7 lig. 15 & 16.nomément impliqué, & je me flate qu’ils n’ont point perdu ce privilege.

Le Conſeil que vous voulés bien me doner pag. 9 lig. 19 & 20.de lire, & de relire votre memoire, me paroit encore tres-clair, mais je puis vous aſſu-