Tout en étudiant le droit, je m’intéressais vivement, irrésistiblement, aux choses de l’intelligence, et je prenais ma place, très modeste, dans le monde littéraire.
Je m’attachai à ne pas m’occuper de politique active, par conséquent à ne pas jouer un autre rôle que celui d’observateur dans le conflit incessant du gouvernement et de l’opposition. La politique active exige un tempérament particulier ; une indépendance complète, qui manque aux employés du gouvernement.
De même que tous les littérateurs de cette époque, j’amoncelai vers sur vers, et je brûlai du désir de publier mon « volume de poésies », pour débuter, à l’exemple de nombreux amis dont les noms ont brillé depuis autour des noms de Lamartine, de Victor Hugo, d’Alfred de Musset, de Théophile Gautier et de Théodore de