mes, ce livre si cher aux esprits secs et aux âmes froides. L’auteur qui n’avait guère fréquente que des courtisans, rapporte le motif de toutes nos actions à l’amour-propre ; et il faut convenir qu’il dévoile, avec une sagacité infinie, les subterfuges de ce misérable amour-propre. Mais s’il V a un amour-propre petit, mesquin, ou si l’on veut méprisable , n’en est-il pas un autre noble , sensible et généreux ? Pourquoi M. le duc de la Rochefoucault ne nous peint-il jamais que le premier ? Est-ce faire connaître un palais , de n’en montrer que les portion? consacrées aux usages les plus rebutans ?
V. 4- l^e roi de ces gens-là. . . ,
Les défaïUs des sujets ont servi à peindre leur roi , d’une manière dont on n’a point approché depuis La F’ontaine. Il a eu bien raison de dire :
Peut-être d’autres héros , IM’auraicnt moins acquis de gloire,
\. 8. J’entends les esprits corps. ...
Nous voilà revenus à ne pas nous entendre.
V. iS, Ta rjiK’ n’étant plus nuit, il n’est pas cncor jour.
Voiljji un de ces veis que La Fontaine seul a su faire. Il est vrai qu’il est un peu imité du Tasse ou de l’Arioste , je ne me souviens plus lequel des deux.
V. 21. S’égayaient, et de thym parfumaient leur banquet.
Tout ce tableau est charmant , et le dernier vers plein de poésie. Ne reconnaît-on pas en cela les humains?
Y. ’/S. Dispersés par quelque orage.
Tout le reste est de trop,
V. ô5. Quand des chiens étrangers. . . . Il y a trop peu de liaison entre cette idée et la précédente.