Page:Chamfort - Œuvres complètes éd. Auguis t1.djvu/207

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��de Louis XIV , plus de quinze ans après, occasionnèrent la disgrâce de Fénélon , on peut juger de la manière dont La Fontaine aurait été reru , s'il se fût avisé d'imiter jusqu'au bout l'original italien.

��Cette fable est joliment contée ; mais voî'à , je crois, le seul éloge que l'on puisse lui donner.

V. 53. J'en crois voir quelques traits, mais leur ombre nral)ns<'.

Il ne faut pas voir quelques traits de la moralité d'un Apologue , il faut voir l'image toute entière. Dans ]n fixhle des a ni ma u.r , dans celle de Valouette et de ses petits, dans celle du rat retiré du monde , ce n'est pas une ombre douteuse et confuse que le lecteiu- entrevoit , c'est la chose même. L'auteur sait ce qu'il a voulu dire, et n'est pas obligé de s'en rapporter aux lumières d'un prince âgé de huit ans.

FVELTÎ iir.

V. 1. Un homme accimiuhiil , c!.c.

Fort jolie îiistoriette, dont il n'y a pas non plus beaucoup de mo- rale à extraire, sinon que l'avarice est un vice ridicule ; et que , quand on a le malheur d'en être atteint , il faut bien fermer son cofrie.

FARJ.F. IV.

Y. i.Bès que les chèvres ont brouté-

L'auteur emploie ici deux vers à insister sur cet instinct des chèvres, de grimper et de chercher les endroits périlleux. Il en a vme bonne raison : c'est qu'il fallait inculquer au lecteur cette propriété des chèvres qui fait le fondement de sa fable.

V. 11. Toutes deux ayant pattes blanches.

C'est que ce sont deux chèvres de grande distinction , de grandes

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