Page:Chamfort - Œuvres complètes éd. Auguis t5.djvu/119

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DE CIIAMFORT. 1 1

Avant qu'on vous apprit que les hominessont frère?, Funeste vérité qui peut tout peidre, hélas! Nuire à vos recruteurs, renchérir vos soldats, Corrompre Touvriei' en haussant les salaires, '

Et, trompant vos sujets égarés sur nos pas. Leur ravir tous ces biens si chers à leurs ancêtres, Ces biens perdus pour nous, mais non pour vos étals. Des moines, des geôliers, des nobles et des prêtres...

��A quoi de l'art des rois on borne les leçons!

Transplanter en Brahant les braves de Hongrie ,

Puis contre les Hongrois armer les Brabançons,

Sljriens à Milan, Milanais en Slyrie :

De ce proforul mystère est-ce là tout le fin ?

Combien de temps faut-il pour que le monde enfin

De ce royal secret découvre l'industrie ?

— Mais, depuis six cents ans ! — Soit: rien ne prouve mieux

Que, pour aller bien loin, ce système est trop vieux.

Kaunilz le sentira : sa (êtc octogénaire

Dira: Voici du neuf, voyons, que faul-il faire ?

Je ne reconnais plus ce comujode métier

De régir les états pour se désennuyer.

Régner est chose grave et devient une affaire.

Voisins des Marquisats (*J , vous savez tous qu'en dire. Frédéric, expliquant ses droits régaliens, Forme, allonge , élargit son nouvel apanage ; Fait chez vous la police et vous prendra vos biens Par sage surveillance et par bon voisinage. Pour vous défendre mieux contre les Autrichiens. Déjà de ses housards nne troupe impolie

(*) Anspach et Baicutli.

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