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Parlez. — Eii bien I c'est aous, puisqu'il faut vous !e dire . »
Le {ihilosophe , au comble de ses vœux, Sentit... que sais-je , moi! ce que l'amour inspire. Quand , par Ijoulieur pour lui , le sage est amoureux.
��L\ JOUISSANCE TARDIVE.
Je te disais: « Cloé , prends mes leçons, prends-moi ;
Tu ris : de nos beaux jours il n'est qu'un seul emploi ;
Use de ton printenijis : chasteté . c'est vieillesse ,
Pour les femmes surtout. » Cloé ne m'a point cru;
Les roses de son teint, hélas! ont disparu :
Elle connaît l'erreur de sa triste sagesse.
Moins belle et plus sensible , au inidi de ses ans,
Elle res>enl Tinjure et le bienfait du temps.
Elle gagne, elle perd, et (compte avec son âge.
Plus de fête: elle fuit les vains amusemcns;
Il lui faut des plaisirs et non des pusse-temps.
Le passe-temps l'ennuie, un soupir la soulage;
Pclisive, son miroir, moins entouré d'amans,
Lui parle du passé , lui dit : « C'est bien dommage ! »
Ln désir in(piiet le lui dit davantage.
J'ai vu toniber sur moi ses regards languissans.
J'ignore si je pL.is; je vois que j'intéresse :
Sa longue indilTérence est un poids <pii l'oppresse.
A mes vœux négligés elle accorde un regret,
lies sens aitlent son cœur à trahir son secret;
Son repentir tardif ressemble à la tendresse.
«Ma Cloé, jouissons: près de loi ranime ,
Mon cœur, mes souvenirs te rendent la jeunesse ;
Donne-moi ce que j'aime , ou hier» ce que j'aimai. »
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