La prudence dirige leurs vertus à travers la corruption publique ; et la force de leur caractère, jointe aux lumières d’un esprit étendu, les élève au-dessus du chagrin qu’inspire la perversité des hommes.
Voulez-vous voir à quel point chaque état de la Société corrompt les hommes ? Examinez ce qu’ils sont, quand ils en ont éprouvé plus longtems l’influence, c’est-à-dire dans la vieillesse. Voyez ce que c’est qu’un vieux courtisan, un vieux prêtre, un vieux juge, un vieux procureur, un vieux chirurgien, etc.
L’homme sans principes est aussi ordinairement un homme sans caractère ; car s’il était né avec du caractère, il aurait senti le besoin de se créer des principes.
Il y a à parier que toute idée publique, toute convention reçue, est une sottise, car elle a convenu au plus grand nombre.
L’estime vaut mieux que la célébrité, la considé-