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les aspirations


Le couchant, beau comme l’aurore,
Empourprait les saints reposoirs,
Dont les cintres gardaient encore
De vagues parfums d’encensoirs.

Des femmes et des enfants roses,
Épanchant l’encens de leur cœur,
Foulaient les lilas et les roses
Qu’avait semés l’enfant de chœur.

En foule les anges terrestres,
Sous les feux du couchant doré,
Visitaient les réduits agrestes
Où le ciel même était entré.
 
Et la pieuse théorie
S’enflammait devant des monceaux
De bouquets et d’argenterie
Rayonnant dans les verts berceaux.