Page:Chapman - Les Aspirations, 1904.djvu/320

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LA GRANDE NUIT


 
La froide nuit d’hiver plane sur les logis,
Et la neige étincelle et les astres flamboient.
Dans l’ombre, les vitraux d’église au loin rougeoient
Avec tout l’éclat pur et pompeux des rubis.

Depuis quelques instants les cloches carillonnent,
Et dans l’air glacial leur grande voix d’airain,
Dont l’écho va se perdre au fond du ciel serein,
Appelle les croyants aux temples qui rayonnent.