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À MES DEUX MÈRES

I


Avant de terminer, mère, un dernier volume,
Je suis venu, d’un pas ému, te l’apporter.
Mère, au bord de ta fosse, où l’oiseau vient chanter,
Sens-tu mon pied fouler le sol que mai parfume ?…

Mère, dans ton cercueil, reconnais-tu ma voix ?…
Avant d’ouvrir mon livre au grand souffle des cimes,
Je suis venu t’offrir l’hommage de ces rimes,
Certain que tu m’entends, certain que tu me vois.